
Les Soft Skills de l'auditeur interne
Vous le savez, la conduite de l’audit interne requiert du doigté, des qualités professionnelles, un savoir-faire d’enquêteur, des capacités de communication (écoute active, reformulation,… bref, un nombre de « prérequis » significatifs qui rendent difficile le choix de la ou des personnes qui auront en charge de conduire vos audits internes…
L’Iso 19011 (lignes directrices pour l'audit des systèmes de management) précise dans ses « principes d’audit » ce qui est attendu d’un auditeur :
o Déontologie (règles et devoirs qui régissent une profession)
o Présentation impartiale (y compris divergences auditeur / audité)
o Conscience professionnelle (prise de décisions avisées)
o Confidentialité (sûreté des informations)
o Indépendance (état d’esprit objectif)
o Approche fondée sur la preuve (preuves vérifiables)
Plus modestement, pour ce qui nous concerne, nous ne saurions que vous recommander quatre points particuliers :
o Poser clairement en réunion d’ouverture le principe de neutralité de l’auditeur ; l’auditeur questionne et émet des constats uniquement sur la base de l’organisation prescrite (processus définis, modes opératoires établis, …) et non pas au regard de critères personnels (valeurs, expériences professionnelles, …)
o Au démarrage de l’interview, il peut être intéressant de questionner le pilote sur la finalité du processus audité ; ceci dans le but de permettre une vraie prise de recul, de donner du sens aux échanges pour en final dégager plus de pistes de création de valeur ajoutée ; notamment en travaillant sur les causes profondes d’un dysfonctionnement et non sur les causes immédiates.
o Au cours de l’interview, il peut être intéressant de mesurer le niveau d’atteinte des objectifs ainsi que la pertinence des indicateurs ; ceci dans le but de faire émerger des pistes de progrès et de renforcer l’approche « management par les processus »
o En cas d’écart, ceci est un point crucial, l’auditeur aura à cœur de trouver un consensus sur le constat d’audit… Un constat de non-conformité n’a du sens que s' il est compris, et surtout accepté par l’audité. Faire référence à l’exigence concernée, et en l’occurrence non respectée ; formuler les risques associés au non-respect de cette exigence sont généralement le bon moyen d’atteindre ce but…
La mise en œuvre de ces quelques conseils devrait vous permettre de clore les audits de manière plus « apaisée » et d’engager plus « sereinement » les actions d’amélioration nécessaires…
Pour Plus d’information : n’hésitez pas à prendre contact avec notre Gérant : Jacques Perrin au 06 29 36 84 94, nous sommes là pour vous aider et vous accompagner

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