Temps de lecture : 3 minutes Aujourd’hui, les entreprises sont le plus souvent cloisonnées par fonctions et de ce fait, les échanges d’information et l’agilité de l’entreprise en pâtissent. Manque de clairvoyance dû à une information tronquée ou inexacte, lenteurs dans la prise de décision, résultat approximatif ou non mesuré des demandes internes… autant de conséquences néfastes qui sont les résultats d’un manque d’interactions dans les processus. D’où l’importance de prendre en compte ce phénomène très répandu.
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Quand on parle d’interaction processus, de quoi parle-t-on exactement ?
Vous le savez, les entreprises sont généralement organisées par « fonctions (fonction finance, fonction commerciale, fonction production,…), avec pour corolaire un certain cloisonnement entre chacune d’entre elles, et l’inconvénient d’une communication « distordue » car généralement assise sur le sempiternel « je vais le remonter à ma hiérarchie »…
Vous le savez aussi, l’approche par les processus, dans le cadre d’un système de management par la qualité, « aurait » pour vertu de favoriser la « transversalité » au sein de votre organisation… Du coup, la « transversalité » devient le leitmotiv de tous les managers… mais encore une fois, de quoi parle-t-on précisément ???
Souvent prônée, peu souvent efficiente, la transversalité est une condition à un management dit éclairé, qui permet de développer et pérenniser une entreprise.
« La transversalité dans l’entreprise est une notion particulière de management. La hiérarchie est délaissée pour un projet qui mobilise plusieurs services d’une même société, encadré par un manager transversal, qui agit comme coordinateur (source Wikipédia) »…
Du coup, mon métier n’est plus « comptable », « designer », « opérateur », mais acteur de la réussite de tel ou tel projet… Chaque projet ayant un intérêt propre, comme :
Bref, tout ce qui permet de servir les clients de l’entreprise ou plus directement d’assurer le fonctionnement de l’entreprise elle-même ; ce que d’aucun traduiront par « donner du sens au travail ».
C’est là qu’intervient la notion de « relation client fournisseur interne ». Pour comprendre ce concept, prenons comme exemple le cas d’un surcroît d’activité temporaire, qui engendre des difficultés sur la chaîne de production.
Cette approche « relation client fournisseur interne », dans le cadre d’une relation saine où la hiérarchie passe au second plan entraine la notion d’« obligation de résultat ». En effet, une commande explicite, permet au « fournisseur » de mesurer le « risque à ne pas faire », et donc de réétalonner ses propres priorités.
C’est là qu’intervient cette notion d’interactions, qui généralement fonctionne de manière « bilatérale ». Elle se matérialise, dans le cas cité en exemple, par la définition d’un profil de poste, dans un sens, et la proposition de dossier de candidatures adaptées en retour pour enfin se finaliser par une évaluation conjointe de la qualité de la candidature.
Cette notion d’« interactions » est donc souvent le maillon faible des organisations. Les entreprises ne sont pas toujours en capacité de « matérialiser » ces interactions de manière à les rendre «efficientes». La prise en compte du concept d’interaction comme axe d’amélioration du management de l’organisation dispose de fait d’un potentiel de progrès significatif.
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